Brève Bien-être équin n°1 – juillet 2015
La Charte nationale pour le bien-être équin : c’est parti !
Le projet lancé à l’AG de la FNC le 8 janvier 2015 a pris son envol !
En effet, cette AG a voté la mise en place d’une Charte pour le Bien Etre Equin. Cette décision fait suite aux actions déjà menées par la FNC en matière sanitaire (Guide) et de comportement (Ventes Cavalescence). Elle s’appuie également sur une étude conduite en 2012/2013 par la FNC et le groupe inter-OPA piloté par la FNSEA. Cette dernière a véritablement montré l’importance du bien-être animal à l’échelle de l’Union européenne et de la France.
Dans la logique de professionnalisation du métier d’éleveur qui est la sienne depuis des années, la FNC a donc choisi d’être pro-active. Ainsi, en lançant ce projet, elle anticipe les attentes des utilisateurs et du grand public. Elle favorise aussi les démarches de progrès en matière de bien-être équin sur les exploitations.
Les problématiques de bien-être sont transversales aux entreprises de la filière, tant en termes de réglementation, d’image que de pratiques. C’est pourquoi le projet de Charte est mené collectivement, en partenariat avec l’ensemble des secteurs de la filière cheval.
Une Charte & des engagements dans le cadre de la « Triple Performance »
L’objectif est de concevoir une Charte opérationnelle. Elle sera aussi accessible au plus grand nombre, afin de permettre toujours plus de progrès en matière de bien-être animal dans le respect des intérêts socio-économiques des professionnels. Pour cela, elle s’appuie sur une base scientifique et l’expertise des professionnels.
Focus sur les 5 libertés
Le Farm Animal Welfare Council édicte en 1979 les 5 libertés. Ainsi, pour assurer son bien-être, l’animal :
- n’a ni faim, ni soif ;
- n’est pas dans l’inconfort physique ;
- n’a pas de douleurs, de blessures ou de maladies ;
- peut exprimer les comportements normaux de son espèce (comme brouter ou se rouler pour le cheval) ;
- ne présente ni peur, ni détresse.
Traduire ces termes à première vue assez simplistes et en tirer de bonnes pratiques à promouvoir sur le terrain sera un travail complexe et fastidieux. C’est l’ambition que se donne la filière cheval, unie et volontaire sur le sujet.